dimanche 3 octobre 2021

Où en sont les unions interraciales en France?

La France se présente comme une société multiculturelle avec une mixité sociale et une diversité de population qui laisserait supposer que les couples français suivent cette mixité dans leurs relations de couples. 
Or des études sur le choix du conjoint dans la population générale montrent que depuis les années 60 et 80 il y a une "tendance persistante dans la société française à choisir un conjoint socialement proche" à savoir une tendance à l'homogamie ou à l'endogamie.

Par ailleurs d'autres études montrent un déficit de désirabilité des minorités ethniques. Cela explique-t-il la plus forte endogamie observée au sein des français descendants d'immigrés africains et asiatiques?



Définitions
L'homogamie: Mariage entre personnes d'un même groupe social.
L'endogamie: Mariage à l'intérieur d'un groupe social, géographique, religieux, professionnel, c'est le degré le plus élevé d'homogamie

De l'endogamie vers l'homogamie
Les premières générations d'enfants d'immigrés ont subi des contraintes familiales et culturelles fortes qui ont conduit à des mariages au sein de la famille restée dans le pays d'origine
Au fil du temps et des changements sociaux (aussi bien dans le pays d'origine que dans ces familles immigrées) ont fait évoluer cette notion d'endogamie pour la faire sortir du champs familial mais tout en gardant le caractère culturel et religieux. C'est l'homogamie.


La culture et la religion sont-elle les seules raisons qui expliquent l'homogamie dans les communautés noire, maghrébine et asiatique?
Ces communautés restent plus attachées à la culture et la religion de leurs pays d'origine que le reste des français, mais d'autres critères rentrent en jeu comme freins aux relations mixtes.
En effet la ségrégation géographique subie par ces communautés conduit à un cloisonnement scolaire qui continue durant les études supérieures et dans le milieu professionnel.
Cet entre soi aboutit à un repli identitaire inconscient qui pousse à continuer à transmettre des valeurs avec des interdits et des contraintes notamment dans le domaine des relations de couples. Ces valeurs sont communes à tout le quartier et personne n'a envie de se différencier en ne les respectant pas.

Faut-il sortir de l'homogamie culturelle et religieuse pour une meilleure intégration sociale et économique?
Certains postulent que l'abandon de l'homogamie est la condition pour une intégration. Tout dépend de la définition que l'on donne à intégration.
Des couples homogames peuvent parfaitement être intégrés à la société française à savoir contribuer à la vie sociale et économique dans le respect des règles républicaines.
L'intégration passe d'abord par l'insertion professionnelle.
Et c'est là que l'on en revient à la situation géographique, au cloisonnement dans les quartiers qui est le principal frein que ce soit pour les études, les stages ou les opportunités professionnelles.
Au départ tout est fait pour rester cloisonné, donc les opportunités aussi bien d'emploi que de rencontres s'en trouvent réduites.

Déficit de désirabilité des minorités ethniques
Une étude sur le département de Seine Saint Denis montre que les parisiennes de souche sont moins attirées par les hommes noirs, maghrébins et asiatiques. "Ces parisiennes expriment ainsi majoritairement leur refus de s’unir avec des gens correspondant à l’image qu’elles ont des hommes originaires d’Afrique sub-saharienne (62%) ou du Maghreb/Moyen-Orient (57%), ceux-ci ayant pour point commun d’être souvent présentés comme porteurs d’une culture conservatrice peu respectueuse des principes d’égalité entre les sexes."
Peut-on en conclure que c'est le mode vie, réel ou supposé, que l'on attribue à ces hommes qui empêche ces unions et pas leur couleur de peau?

Différence femmes hommes
Lorsqu'il y a mixité les hommes de la diversité ont plus de latitude, ils sont moins contraints par les interdits religieux et sociaux que les femmes.
Les femmes qui s'affranchissent de ces règles pour conclure une union mixte interraciale sont souvent contraintes à quitter leur environnement géographique voire même à couper les liens avec leur milieu familial.

Racisme sous couvert de respect des codes culturels et religieux?
Si beaucoup de couples se forment dans le cadre de contraintes culturelles ou religieuses, il ne faut pas occulter la part de racisme envers ces minorités par les français de souche et au sein même de ces minorités.
Le racisme anti-noir chez certains maghrébins est réel au delà de la religion puisque les noirs musulmans subissent une ségrégation. 
De même dans certaines communautés noires le couple mixte avec des blancs est inconcevable.

Sexualité interraciale
Dans la perspective d'une relation purement sexuelle dans laquelle il n'y a pas d'implication à long terme, le rejet des minorités s'attenue et les fantasmes prennent le relais.
Les sites pornographiques suivent cette réalité sociale en créant des rubriques spécifiques à la sexualité interraciale

Où en sont les unions interraciales en France?
Les statistiques disponibles concernent les mariages enregistrés entre des français et des étrangers sans spécifier l'origine ethnique des français. "37 % des unions mixtes célébrées dans l’Hexagone en 2015 ont uni un conjoint français avec une personne d’une nationalité du Maghreb, 22 % un Français avec un Européen et 14 % un Français avec un ressortissant d’Afrique subsaharienne "

Néanmoins nous constatons dans nos entourages qu'il y a de plus en plus de couples interraciaux. Cette donnée n'est pas scientifique il faudra attendre de pouvoir mener des études non entravées par l'interdiction des statistiques ethniques ou des études qui contournent cette interdiction.
On ne peut pas parler à longueur de journées d'intégration sans pouvoir travailler sur des chiffres qui reflètent la réalité.

A suivre ...
Un couple se forme autour de valeurs et de centre d'intérêts communs, il se forme suite à une attirance physique et intellectuelle.
La mixité n'est pas une injonction mais la couleur de la peau et la religion ne doivent pas être des freins à l'union si tout le reste concorde.
La mixité est une force pour une société n'en déplaise aux tenants de l'idéologie du grand remplacement

Pour une réelle mixité ethnique des couples faut-il mettre en sourdine sa religion et sa culture?
Comment dépasser les préjugés véhiculés par telle ou telle communauté?


Lien Utile: De l’endogamie à l’homogamie socio-ethnique




Ilham Seghrouchni - Libre Parole

dimanche 12 septembre 2021

Accompagnement sexuel pour les personnes en situation de handicap: sexualité ou prostitution?



Accompagnateur ou assistant sexuel
Un assistant sexuel accompagne le plaisir sensuel, érotique ou sexuel des personnes en situation de handicap qui en font la demande.
L'accompagnement sexuel est assuré par des hommes et des femmes, quelle que soit leur orientation sexuelle, pratiquant la prostitution ou exerçant dans les milieux paramédicaux, sociaux et médico-sociaux. Cela peut aller du simple corps à corps à la pénétration, en passant par la masturbation.
L'accompagnement sexuel est apparu aux États-Unis durant les années 1970, il existe aux Pays-Bas, en Allemagne, au Danemark, en Belgique, en Autriche, en Suisse, en république Tchèque, au Japon.
En France l'assistance sexuelle est assimilée à de la prostitution car l'accompagnateur est payé. La rémunération permet de poser un cadre et de proposer une formation à ces accompagnateurs

Accompagnement sexuel en France
En 2007 le grand public a découvert ce débat suite au colloque "Dépendance physique : intimité et sexualité" organisé au Parlement Européen. Des personnes en situation de handicap se sont exprimés sur leurs revendications et leurs besoins, en matière d’accès au plaisir et à la sexualité.

En 2013 Roselyne Bachelot, ministre de la Santé s’y oppose. Le Comité national consultatif d'éthique (CCNE) rend un avis défavorable: "Délivrer un service sexuel à la personne handicapée entraîne des risques important de dérives, relève le CCNE en rejetant tout "angélisme". "D'une part, les bénéficiaires sont des personnes vulnérables et susceptibles d'un transfert affectif envers l'assistant sexuel", relève-t-il. D'autre part, rien ne peut assurer que ce dernier ne va pas lui-même se rendre vulnérable "par une trop grande implication personnelle dans son service". Le CCNE considère qu’"il n’est pas possible de faire de l’aide sexuelle une situation professionnelle comme les autres en raison du principe de non utilisation marchande du corps humain."

Après des propositions de deux députés en 2011 et 2013 restées sans suites, c'est en Février 2020 que Sophie Cluzel, secrétaire d’état chargée des personnes handicapées, se dit favorable à l’accompagnement sexuel et réouvre le débat en saisissant le comité 
national d'éthique. 
Le comité devrait vraisemblablement rendre ses conclusions en 2021. Dans l’hypothèse où son avis serait favorable, le gouvernement devrait alors faire évoluer la réglementation.

Handicap et sexualité
La légalisation d'un statut d'accompagnateur sexuel est réclamée de longue date par l'APPAS, l'Association pour la promotion de l'accompagnement sexuel, qui a formé depuis plusieurs années 18 aidants, dont quatre hommes. Activité qui reste illégale, L’association et les demandeurs risquent des sanctions pénales.

La personne handicapée physiquement n'est pas toujours en mesure d'avoir un compagnon, et quand elle est en couple, lorsque le handicap apparait il est souvent une cause de rupture.
Le handicap mental est encore plus problématique pour avoir une vie sexuelle.
La personne handicapée a souvent besoin d’une aide humaine pour manger, se laver, s’habiller, se coucher, alors pourquoi la sexualité est-elle oubliée?
Pourquoi la santé sexuelle (établi par l’Organisation mondiale de la santé, c’est un état de bien-être physique, émotionnel, mental associé à la sexualité) parait évidente pour les personnes valides et pas pour les personnes invalides? Le tabou sexuel n'épargne pas le monde du handicap, notre société a du mal à envisager que la personne handicapée puisse avoir des envies, du désir et des besoins sexuels.

Les personnes handicapées ayant eu recours à ces services expliquent que le besoin va au delà du rapport sexuel. Elles définissent cela comme un pied à l'étrier: après plusieurs rencontres de ce type la personne handicapée a plus confiance en elle même, a une meilleure estime de soi et reprend progressivement une vie sociale qui la conduit à faire des rencontres sentimentales.


Depuis la médiatisation de cette question, des féministes et intellectuels se sont prononcés contre toutes les propositions en faveur des accompagnateurs sexuels.
«La sexualité humaine ne peut se concevoir que libre et gratuite», écrivent-ils. Une formule paternaliste et théorique qui dénie à la personne handicapée le droit le plus élémentaire à jouir de son corps même amoindri.

Ilham Seghrouchni


dimanche 18 juillet 2021

Consommation excessive d'alcool et troubles de l'érection.


L'alcool est le nom populaire du principe actif psychotrope des boissons alcoolisées, l'éthanol. Le mot alcool provient du mot arabe « al-kuhl », qui signifie "antimoine pulvérisé" puis par extension le mot s'est étendu à toute substance distillée ou raffinée.


Effet de l'alcool sur l'organisme

Après consommation, l’alcool est absorbé tel quel au niveau de l’intestin grêle et passe dans le sang. En quelques minutes, il est transporté dans tout l’organisme, notamment au niveau du cerveau.
15 à 30 minutes suffisent si la personne est à jeun ;
30 à 60 minutes s'écoulent si ce passage est ralenti par la présence d'aliments.

L'alcool agit sur le corps en plusieurs phases:
Phase d'excitation
Le taux d'alcoolémie est inférieur à 0,7 g/l de sang. Il y a euphorie, désinhibition. Les fonctions cognitives commencent à être atteintes.

Phase d'ébriété
Le taux d'alcoolémie est entre 0,7 et 2 g/l de sang. Il y a des troubles de l'équilibre et de la coordination ainsi que des troubles de la vigilance.

Phase d'endormissement
Le taux d'alcoolémie est supérieur à 2 g/l de sang. Après les phases d'excitation précédentes il y a endormissement.

Coma éthylique
Si le taux d'alcoolémie est supérieur à 3 g/l de sang, il y a un risque de coma éthylique qui nécessite une hospitalisation. La tension artérielle est basse, la fréquence respiratoire et la température corporelle diminuent. Si la personne n'est pas prise en charge, il y a un risque de décès.

L'alcool se répand via le réseau sanguin dans l'ensemble de l'organisme et en particulier les organes les plus irrigués : le foie, le cœur et le cerveau.
L'alcool a des effets toxiques à long terme sur ces organes, outre les effets à court terme comme les comportements à risque, prendre le volant, avoir des rapports sexuels à risque etc


Alcool et érection

Si l'alcool à faible dose facilite la séduction et l'entrée en contact avec un partenaire lors de soirées, il va, selon la quantité absorbée, perturber l'érection, la lubrification, la libido et l'orgasme.
l’alcool en excès provoque une dilatation des vaisseaux qui influence la façon dont le sang circule dans le pénis au niveau des corps caverneux. L'alcool déshydrate l’organisme, le volume du sang circulant diminue et il y a augmentation de l'hormone angiotensine qui est associée aux dysfonctionnements érectiles.
Par ailleurs, l'alcool va réduire la production de testostérone qui est à l'origine de la production de dopamine par le cerveau. La dopamine permet l'activation des nerfs de l'érection

En fait, "il réduit la production de testostérone par les testicules. Le cerveau est moins irrigué par la testostérone nécessaire à la production de dopamine dans les circuits de l’érection", peut-on lire dans l’ouvrage Sexe et cerveau. "Or la dopamine est le carburant qui permet aux nerfs descendant de l’hypothalamus au pénis de se mettre en action". En clair, sans testostérone, pas de dopamine, et donc pas d’activation des nerfs de l’érection.

Par ailleurs d’autres scientifiques, canadiens cette fois-ci, ont montré que l’alcool, à faibles doses, avait l’effet inverse. Il augmenterait la concentration de testostérone et donc l’excitation sexuelle.


Ilham Seghrouchni - Libre Parole




dimanche 6 juin 2021

Les hyènes du Malawi: des hommes payés pour violer sous couvert de tradition

Le Malawi est un pays du sud Est africain connu pour ses parcs naturels et ses lacs avec plus de 400 espèces de poissons qui attirent les amateurs de navigation, les fans de pêche, de ski nautique et de plongée.
Mais le sud est du Malawi est également connu pour un rite initiatique sexuel le "kusasa fumbi". Autrefois présente dans plusieurs pays d’Afrique de l’Est, en Tanzanie et au Kenya notamment, cette tradition a peu à peu disparu mais persiste dans l’extrême sud du Malawi, région la plus pauvre du pays.

Amaury Hauchard a mené une enquête approfondie sur cette pratique pour le journal Le Monde avec l'aide d'ONG et journalistes locaux. Ils ont pu recueillir des témoignages aussi bien des hommes hyènes que des femmes victimes de ces viols.

Cette tradition est considérée comme une purification sexuelle. Dès leurs premières règles les filles sont envoyées dans des camps d'initiation sexuelle pour apprendre à satisfaire sexuellement un homme et pour être déflorées de force par un homme appelé "hyène" choisi et payé par la famille ou le clan.
Il en va de même pour les femmes qui subissent ces viols à la demande de leurs familles à la mort d'un proche, à un divorce, une maladie ou tout nouvel événement dans leurs vies. Un refus exposerait toute la famille au mauvais sort ou à une malédiction.
Cette pratique perdure malgré son interdiction en 2013. En effet dans les zones rurales du Malawi, c’est le droit local qui prime, il est difficile de faire appliquer la loi.

Ces viols sont pratiqués dans le plus grand secret, en plus des traumatismes de l'agression près de 10 % de la population est touchée par le VIH, et la moitié des filles sont mariées avant leur majorité, bien souvent à l’issue d’un viol "initiatique" qui a conduit à une grossesse précoce, alors même que l'âge légal pour se marier est de 18 ans.



Un homme hyène, Eric Aniva, a été condamné en 2016 à deux ans de travaux forcés, il a avoué avoir à son actif 104 "purifications sexuelles", il a été condamné pour "activité culturelle nuisible" pas pour viol.
Malgré les contrôles des autorités, les hommes hyènes continuent en toute impunité et déclarent fièrement être utiles à la société. Ils n'ont aucune culpabilité et n'admettent pas que ce qu'ils font est un viol. Ils continuent leurs activités tout en se sachant infectés par le VIH. Ce ne sont pas des hommes en marge, ils sont pères de famille et parfaitement intégrés socialement "C’est parce que j’ai de l’expérience que les gens viennent me voir. C’est mon métier et j’aime mon métier" Louis, 39 ans, hyène.


Pourtant, les mentalités changent et des voix s’élèvent contre cette coutume
Certaines femmes ont eu à subir plusieurs fois ces viols, à la puberté, à un divorce etc..., Avec l'aide d'associations locales et après avoir pris conscience qu'aucun sort ne les accablerait, de plus en plus de femmes fuient leur milieu familial ou font fuir des fillettes avant leur puberté. Et de plus en plus de femmes et filles témoignent.
Doriss Liva a 13 ans. Fin décembre 2016, un soir, on l’a obligé à dormir seule. « Au début, je n’ai pas compris pourquoi j’étais seule. Mais, pendant la nuit, un homme est venu. J’ai crié, mais il m’a forcée. »
« On est enfermés avec le fisi, trois jours durant, et on est à lui, autant de fois qu’il le veut, raconte Annie

Dans le district de Nsanje, dans l’extrême sud du Malawi la pauvreté va de pair avec le poids de la tradition, les revenus sont très faibles, ni électricité ni eau courante. On est loin de Lilongwe, capitale lointaine où cette pratique n'a plus cours. A Nsanje la purification permet de combattre les maladies, les mauvais sorts etc...
L'information sur le HIV est par ailleurs complètement absente de cette région.
La loi seule ne suffira pas à éradiquer cette pratique, l'éducation des populations est indispensable. La lutte contre ces viols se fera avec l'aide des femmes chefs traditionnels locaux. Ainsi La cheffe traditionnelle de Chikumbu, Aïda Deleza, en a fait son cheval de bataille, lutter contre ces rites qui obligent les filles tombées enceinte à se marier et à quitter l'école, un cercle vicieux qui fait que ces filles une fois mères perpétuent cette tradition par ignorance et par peur des conséquences supposées sur ceux qui n'accomplissent pas ce rite.

Ces femmes chefs traditionnelles travaillent avec des ONG locales et essayent d'expliquer les lois nationales et de les faire appliquer localement. Elles recueillent aussi de plus en plus de témoignages qui permettent des arrestations et surtout montrent aux familles qu'aucun malheur ne s'abat sur les femmes qui ont refusé ou sur leur clan.


Pourquoi les femmes continuent-elles à perpétuer cette tradition comme pour l'excision? 
Peut on légitimement s'indigner ou doit on respecter les coutumes quelles qu'elles soient?

Ce qui est certain c'est que le changement de mentalité viendra en interne et comme toujours via l'éducation avec la répression en arrière plan.



On en discute le Mardi 8 Juin 2021 sur Maquis Pluriel en direct à 20h



Ilham Seghrouchni - Libre Parole

Où en sont les unions interraciales en France?

La France se présente comme une société multiculturelle avec une mixité sociale et une diversité de population qui laisserait supposer que l...